dimanche 28 décembre 2008
la solution finale
par K. Selim
Au moins 205 morts dans des attaques aériennes menées, hier, par Israël contre Ghaza. Au moment de la sortie des classes afin d'avoir le maximum d'impact. Il n'y avait aucune surprise : l'agression était annoncée depuis plusieurs jours par les dirigeants israéliens. La chaîne très saoudienne Al-Arabiya avait donné la parole à Ehud Olmert pour qu'il menace la population de Ghaza. L'histoire retient déjà que la ministre des Affaires étrangères de l'Etat hébreu, Livni, avait annoncé ce carnage, jeudi, au Caire, après une rencontre avec Hosni Moubarak. Sans reprendre la thèse du « complot orchestré » avancé par un responsable du Hamas, il faut faire des constats simples. Israël a publiquement annoncé ces attaques et parfois à partir du sol arabe, il n'y a eu aucun dirigeant arabe « responsable » pour dire que cela aura un coût. A Tel-Aviv, on a décodé le silence : feu vert pour écraser le Hamas, y compris par la destruction de Ghaza !
Avant de s'écoeurer devant l'attitude des Occidentaux qui discourent à n'en plus finir sur les phénoménales «roquettes» du Hamas et sur les Palestiniens qui auraient «commencé les premiers», il faut établir le constat froid d'une innommable complicité, passive pour ne pas dire plus, des dirigeants arabes. Mahmoud Abbas et sa cour ont depuis des mois considéré le Hamas comme l'ennemi et l'organisation terroriste de Tel-Aviv comme un allié. Les régimes arabes ont plus ou moins suivi cette spécieuse approche. Il ne faut pas être un grand stratège pour le comprendre. Ce sont les Palestiniens libres, ceux qui se refusent à l'indignité de devenir des supplétifs, qui sont les ennemis. C'était le cas du Fatah hier, c'est le cas du Hamas d'aujourd'hui. Par une terrible perversion, la caste corrompue du Fatah qui entoure Mahmoud Abbas a abandonné la ligne nationale et elle est, au moins moralement, responsable du carnage d'hier. Nabil Abou Roudeina, porte-parole de l'Autorité palestinienne, a indiqué que Mahmoud Abbas condamnait les attaques et qu'il a pris des « contacts urgents avec plusieurs pays arabes et autres pour faire cesser l'agression lâche et les massacres dans la bande de Ghaza ».
Discours creux
Le discours du chef de l'Autorité palestinienne sonne creux. Les jeux politiciens des « négociateurs » palestiniens dans un contexte aussi dramatique entérinent le désastre politique, social et économique. La Ligue arabe qui avait pourtant décidé, sans passer aux actes, de ne plus accepter l'embargo sur Ghaza, partage cette responsabilité. De manière quasi rituelle après chaque massacre, elle va tenir, aujourd'hui, une « réunion d'urgence » pour examiner les raids israéliens contre Ghaza. On évoque aussi un sommet. L'attitude des officiels arabes est veule. Un responsable du Hezbollah libanais, Hachem Saffieddine, a résumé la chose de manière concise et forte. « Les Américains ont pris la décision, les Israéliens l'ont exécutée et les Arabes ont été complices ».
Les Occidentaux ont multiplié les déclarations cyniques en insistant gravement sur les pauvres «roquettes» du Hamas. Bush a fait mine de prier Israël d'éviter de faire des victimes civiles en prenant Hamas pour cible. Comme l'administration américaine connaît parfaitement la configuration de Ghaza, cela correspond à donner carte blanche aux dommages collatéraux. Ce ne sont là que de regrettables péripéties, la vie d'un pauvre arabe n'ayant aux yeux de ce monde strictement aucune valeur. Les déclarations européennes sont du même tonneau. Un discours très « civilisé » qui sert de justification à la barbarie.
La région de Ghaza est le territoire le plus densément peuplé de la planète. Ce territoire est sous embargo depuis plus de dix-huit mois. Il ne reçoit pas le minimum vital nécessaire pour assurer le fonctionnement de base des services de santé.
Le siège de Ghaza n'est qu'un développement dans ce qu'endurent les Palestiniens depuis soixante ans. Ce peuple arabe, victime d'un vol en bonne et due et forme, est nié dans son existence au nom d'une idéologie aussi mensongère - un mythique Etat biblique - que purement raciste, fondée sur la suprématie d'une population allogène au nom d'une appartenance religieuse. En toile de fond omniprésente, l'extermination des juifs d'Europe par des Occidentaux justifiant l'éviction et la dépossession des Palestiniens. De fait, les sionistes ont été à la meilleure école : le bantoustan de Ghaza est clairement une stratégie des ghettos revisitée. A la différence de leurs maîtres nazis, les sionistes volent et tuent avec la bénédiction des puissances dominantes, dans l'indifférence glacée de leur Civilisation et l'indignation de pure forme de la plupart des régimes arabes.
Hier dans les médias occidentaux, les bombardements aériens sont présentés comme la réplique logique aux fameux missiles palestiniens. Encore une fois, le bourreau et la victime sont logés à la même enseigne. Que Ghaza, et son million et demi d'habitants, soit étranglée par un siège inhumain paraît aller de soi, les donneurs de leçons l'évoquent du bout des lèvres. Que les pseudo-négociations de paix ne couvrent que la prolifération des colonies est rapidement mentionné au détour d'une chronique. Il s'agit pourtant d'une violence insupportable. Mais, à l'évidence, pour les porte-parole de la désinformation civilisée, le carnage n'est qu'une opération de maintien de l'ordre et de démantèlement d'une organisation « terroriste ».
La Voix du Bled
On croirait entendre la « Voix du Bled » avec cinquante ans de retard, le discours est identique et les justifications pro-sionistes procèdent directement du registre de l'argumentaire colonial. Qui parmi les anciens ne se souvient des slogans coloniaux entre « paix des braves » et « la seule négociation c'est la guerre », le tout dans une logique de fuite en avant et de négation du fait national. Et ce qui reste sous-jacent est toujours la volonté obsessionnelle des colonies de peuplement qui consiste à nier purement et simplement l'histoire de la terre volée. La force des armes étant l'argument unique pour justifier la domination.
Mais en dépit de l'asymétrie des forces militaires en présence (« Donnez-nous vos avions, nous vous donnerons nos couffins», disait Ben M'hidi), on sait aussi comment cela finit. La domination sioniste connaîtra le même sort. Rien ne peut être construit sur l'injustice car la résistance des peuples est une force infiniment supérieure.
Le prix est certes élevé, la supériorité matérielle de la «Civilisation» est telle que le coût humain de la libération est exorbitant. Les parallèles avec l'histoire des luttes anticoloniales avec ses avancées et ses reculs - et parfois ses trahisons - sont lisibles. Il reste que le Fatah de Yasser Arafat n'est pas condamné à errer, pour complaire à Bush ou pour la fausse respectabilité conférée par les gouvernements occidentaux, sur la voie sans issue du MNA algérien ou de l'Inkatha d'Afrique du Sud.
Sur Al-Jazira, Mustapha Barghouti a appelé Mahmoud Abbas à cesser de participer à la farce des négociations. Face à ce qui apparaît comme l'alibi des Israéliens, ce serait l'option la plus flagrante. Comment discuter avec ceux qui massacrent vos populations ?
Les colonialistes israéliens ont raison de dire qu'il ne s'agit que du début. Leur déclaration qui se veut menaçante est l'expression d'une vérité que les voleurs et assassins sionistes reconnaissent en leur for intérieur. L'apartheid religieux et le vol des terres ne peuvent constituer une base viable pour la pérennité d'un Etat de fait fondé sur la force. Ce n'est effectivement qu'un début, le combat pour la justice, le droit et la liberté du peuple palestinien ne sera achevé que lorsqu'une paix juste sera enfin atteinte. Les martyrs du 27 décembre font partie de la liste interminable de ceux qui par leur sacrifice pavent le chemin de la Libération.
Sources
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1 commentaire:
Faire la paix avec les sionistes, c'est faire la paix avec les nazis!! Et les nazis on les extermine!!
Voici les raisons pour lesquelles il est absolument impossible de faire la paix avec les facho-sionistes du régime raciste nazisraelien. Ils ne méritent qu'une chose ...
"Les anciens dirigeants de notre mouvement nous ont laissé un message clair : donner à Eretz Israël la terre qui va de la mer au Jourdain, et ce pour les générations futures, pour une "Aliya" (immigration) massive et pour les Juifs, tous ceux qui seront rassemblés dans ce pays ." Déclaration de l’ancien Premier Ministre Yitzhak Shamir lors d’un mémorial à Tel Aviv pour les anciens responsables du Likud, Novembre 1990. Jerusalem Domestic Radio Service.
“Nous devons expulser les Arabes et prendre leur place ." David Ben Gurion, futur Premier Ministre d’Israel, 1937, Ben Gurion and the Palestine Arabs, Oxford University Press, 1985.
"Chassez la population pauvre au-delà de la frontière en lui refusant du travail.
Le processus d'expropriation et de déplacement des pauvres doit être mené discrètement et avec circonspection ." Theodore Herzl, fondateur de l’Organisation Sioniste Mondiale, en parlant des Arabes de Palestine,Complete Diaries, note du 12 Juin 1895.
"Nous devons tuer tous les Palestiniens, à moins qu'ils ne soient résignés à vivre en tant qu’esclaves ." Président Heilbrun du Comité pour la Ré-élection du Général Shlomo Lahat, le maire de Tel Aviv, Octobre 1983.
"Nous sommes sortis, accompagnés par Ben Gourion. Allon a répété sa question : "Que devons-nous faire avec la population palestinienne?"
Ben Gourion a levé sa main dans un geste qui voulait dire : ‘Chassez-les’” Yitzhak Rabin, version censurée des Mémoires de Rabin, publiée dans le New York Times, 23 Octobre 1979.
"Nous devons utiliser la terreur, les assassinats, l'intimidation, la confiscation des terres et l'arrêt de tous les services sociaux afin de débarrasser la Galilée de sa population Arabe ."
Israel Koenig, "The Koenig Memorandum"
Description par Rabin de la conquête de Lydda, après l’achèvement du Plan Dalet. "Nous réduirons la population Arabe à une communauté de coupeurs de bois et de serveurs "Uri Lubrani, conseiller spécial aux Affaires Arabes de Ben-Gurion, 1960. Tiré de "The Arabs in Israel" par Sabri Jiryas.
"La colonisation Sioniste doit être exécutée contre la volonté de la population autochtone.
C'est pourquoi cette colonisation doit continuer seulement sous la protection d'une puissance indépendante de la population locale, tel un mur de fer capable de résister à la pression de la population locale.
Ceci est notre politique à l'égard des Arabes..." Vladimir Jabotinsky, Le Mur de Fer, 1923.
"Une réconciliation volontaire avec les Arabes est hors de question, que ce soit maintenant ou dans le futur. Si vous souhaitez coloniser un pays dans lequel une population vit déjà, vous devez fournir une armée pour le pays ou trouver quelque riche personne ou bienfaiteur qui vous la fournirait. Sinon, abandonnez la colonisation, parce que sans une force armée, qui rendrait physiquement impossible toute tentative de détruire ou d'empêcher cette colonisation, la colonisation sera impossible, pas difficile, pas dangereuse, mais IMPOSSIBLE.
Le Sionisme est une aventure de colonisation et c'est pour cela qu'elle est dépendante d'une force armée. Il est important... de parler Hébreu, mais, malheureusesement, il est encore plus important d'être capable de tirer - ou bien je termine le jeu de la colonisation ."
Vladimir Jabotinsky, fondateur du Sionisme Révisioniste (précurseur du Likud), Le Mur de Fer, 1923.
"Il y en a qui croient que la population non-Juive, même dans un pourcentage élevé, à l'intérieur de nos frontières sera plus efficacement sous notre surveillance ; et il y en a qui croient le contraire, c.-à-d., qu'il est plus facile de surveiller les actions d'un voisin que celles d'un locataire. J'ai tendance à soutenir la dernière opinion et j'ai un argument complémentaire : … la nécessité de soutenir le caractère de l'Etat qui sera dorénavant Juif… avec une minorité non-Juive limitée à 15% .J'étais déjà arrivé à cette position fondamentale dès 1940 (et) c'est écrit dans mon journal ." Joseph Weitz, chef du Département Colonisation de l’Agence Juive. Tiré de Israel : un Etat Apartheid de Uri Davis, p.5.
"Des villages Juifs ont été construits à la place des villages Arabes. Vous ne connaissez même pas le nom de ces villages et je ne vous le reproche pas, car les livres de géographie n'existent plus. Et non seulement les livres, mais les villages n'existent plus . Nahahal a remplacé Mahahul, le Kibbutz Gevat a remplacé Jibta, le Kibbutz Sarid a remplacé Hanifas et Kafr Yehoushua celle de Tel Shamam.
Il n'y a pas un seul endroit contruit dans ce pays qui n'a pas pas une ancienne population Arabe ." Moshe Dayan, discours au Technion, Haifa, repris dans Haaretz, 4 Avril 1969.
En 1899, Davis Triestsch écrivait à Herzl :
"Je vous suggère d'en arriver au programme de la "Grande Palestine" avant qu'il ne soit trop tard.
Le "Programme de Bâle" doit contenir le mot "Grande Palestine" ou "Palestine et ses pays voisins" autrement cela n'a pas de sens.
Vous ne pouvez pas faire venir 10 millions de Juifs dans un pays de 25.000 km2".
"La carte actuelle de la Palestine a été dessinée sous le Mandat britannique.
Le peuple Juif possède une autre carte que les jeunes et les adultes doivent s'efforcer de mener à bien : celle du Nil à l'Euphrate ." Ben Gurion
"La population doit se préparer à la guerre, mais il revient à l'armée israélienne de poursuivre le combat avec l'objectif ultime qui est la création de l'Empire Israélien ." Moshe Dayan (Ministre israélien de la Défense et des Affaires Etrangères), le 12 février 1952. Radio "Israel."
"La seule solution est Eretz Israël (Grand Israël) ou au moins Eretz Israël Ouest (toutes les terres à l'ouest du Jourdain), sans les Arabes. Il n'y a pas de place pour un compromis sur ce point. Nous ne devons pas laisser un seul village, pas une seule tribu ." Joseph Weitz, Directeur du Fond National Juif, l'agence Sioniste chargée d'acquérir les terres de Palestine, Circa 194. Machover Israca, 5 janvier 1973 p. 2
"Entre nous soit dit, il doit être clair qu'il n'y a pas de place pour deux peuples dans ce pays. Nous n'atteindrons pas notre but si les Arabes sont dans ce petit pays.
Il n'y a pas d'autre possibilité que de transférer les Arabes d'ici vers les pays voisins - tous.
Pas un seul village, pas une seule tribu ne doit rester ." Joseph Weitz, chef du Département Colonisation de l'Agence Juive en 1940. Tiré de "A Solution to the Refugee Problem"
"Nous devons tout faire pour nous assurer qu'ils (les Palestiniens) ne reviennent pas ." Et en rassurant ses copains Sionistes que les Palestiniens ne reviendraient jamais dans leurs maisons : "Les vieux mourront et les jeunes oublieront ." David Ben-Gurion, dans son journal, 18 Juillet 1948, cité dans le livre de Michael Bar Zohar : "Ben-Gourion : le Prophète Armé", Prentice-Hall, 1967, p. 157.
L'un des slogans les plus persistants et trompeurs du Sionisme a été inventé par Israel Zangwill, il y a près de 100 ans : La Palestine était "une terre sans peuple avec un peuple sans terre.”Après avoir visité la Palestine en 1891, l'essayiste Hébreu Achad Ha-Am a commenté :"A l'étranger, nous sommes habitués à croire qu'Israël est presque vide; que rien n'y pousse et celui qui veut acheter de la terre peut aller là-bas et acheter les terres qu'il désire. En réalité, la situation n'est pas ainsi. Dans tout le pays, il est difficile de trouver une terre cultivable qui ne soit pas déjà cultivée ."
"Comment pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n'y a personne à qui les rendre." Golda Meir, 8 Mars 1969.
"Il n'y a jamais rien eu de tel puisque les Palestiniens n'ont jamais existé." Golda Meir, Premier Ministre Israélien, 15 juin 1969
"...si les gens s'habituent à cette donnée et que nous soyons réellement obligés d'accepter le retour des réfugiés, il pourrait être difficile pour nous, quand nous serons confrontés à des hordes de plaignants, de convaincre le monde qu'ils ne vivaient pas tous sur le territoire israélien. Quoi qu'il arrive, il serait souhaitable de réduire au minimum leur nombre… sinon ." Arthur Lourie, responsable israélien, dans une lettre à Walter Eytan, directeur général du Ministère des Affaires Etrangères israélien (ISA FM 2564/22). D'après Benny Morris, "La Naissance du Problème des Réfugiés Palestiniens 1947-49", p. 297
"C'est le devoir des leaders israéliens d'expliquer à l'opinion publique, clairement et courageusement, un certain nombre de faits qui ont été oubliés avec le temps. Le premier de ces faits, c’est qu'il n'y a pas de Sionisme, de colonisation ou d'Etat Juif sans l'éviction des Arabes et l'expropriation de leurs terres." Yoram Bar Porath, Yediot Aahronot, 14 Juillet 1972
"Nous devons nous préparer à l'offensive. Notre but est d'écraser le Liban, la Transjordanie et la Syrie. Le point faible est le Liban, parce que le régime Musulman est artificiel et facile pour nous à déstabiliser. Nous devons y établir un Etat Chrétien, puis nous écraserons la Légion Arabe, nous éliminerons la Transjordanie et la Syrie tombera. Ensuite nous bombarderons et prendrons Port Saïd, Alexandrie et le Sinaï." David Ben-Gurion, Mai 1948, à l'Etat major général. Tiré de "Ben-Gurion, A Biography", par Michael Ben-Zohar, Delacorte, New York, 1978.
"Un Etat Chrétien devrait être établi (au Liban), avec sa frontière Sud sur le fleuve Litani. Nous ferons une alliance avec lui. Quand nous écraserons les forces de la Légion Arabe et que nous bombarderons Amman, nous éliminerons aussi la Transjordanie, et puis la Syrie tombera. Si l'Egypte ose toujours continuer à se battre, nous bombarderons Port Said, Alexandrie et Le Caire… Et de cette façon, nous mettrons fin à la guerre et nous règlerons les comptes de nos ancêtres avec l'Egypte, l'Assyrie et Aram "David Ben-Gurion, l’un des pères fondateurs d'Israel, décrivant les objectifs Sionistes en 1948
"Israël aurait dû exploiter la répression des manifestations en Chine, lorsque l'attention du monde s'est focalisée sur ce pays, pour mettre à exécution des expulsions massives parmi les Arabes des Territoires." Benyamin Netanyahu, alors Député israélien au Ministère des Affaires étrangères, ancien Premier ministre d'Israël, s'exprimant devant des étudiants à l'Université de Bar Ilan, Tiré du journal Israélien "Hotam", 24 novembre 1989
"Chacun doit bouger, courir et s'emparer d'autant de collines qu'il est possible pour agrandir les colonies, parce que tout ce que l'on prendra maintenant restera à nous… Tout ce que nous ne prendrons pas leur restera ." Ariel Sharon, Ministre israélien des Affaires étrangères, s'exprimant lors d'un meeting des militants du parti d‘Extrême-Droite Tsomet, Agence France Presse, 15 novembre 1998.
"A-t-on vu un seul peuple abandonner son territoire de sa propre volonté ?
De la même façon, les Arabes de Palestine n'abandonneront pas leur souveraineté sans l'usage de la violence." Vladimir Jabotinsky (fondateur et partisan des organisations terroristes Sionistes), cité par Maxime Rodinson dans "Peuple Juif ou Problème Juif" (Jewish People or Jewish Problem).
"Si j'étais un leader Arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C'est normal, nous avons pris leur pays. C'est vrai que Dieu nous l'a promis, mais en quoi cela les concerne ? Notre dieu n'est pas le leur.
Il y a eu l'antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce de leur faute ?
Ils ne voient qu'une seule chose : nous sommes venus et avons volé leur pays.
Pourquoi devraient-ils l'accepter ?" David Ben Gourion, le premier "Premier ministre israélien", cité par Nahum Goldmann dans Le Paradoxe Juif, p. 121.
"Les Palestiniens" seront écrasés comme des sauterelles… leurs têtes éclatées contre les rochers et les murs." Yitzhak Shamir,Premier ministre israélien, dans un discours aux colons Juifs, New York Times, 1er avril 1988.
"Lorsque nous aurons colonisé le pays, il ne restera plus aux Arabes que de tourner en rond comme des cafards drogués dans une bouteille." Raphael Eitan, Chef d'Etat-Marjor des Forces de la Défense Israélienne, New York Times, 14 Avril 1983.
"Si nous avions pensé qu'au lieu de 200 morts palestiniens, 2.000 morts auraient mis fin au combat, nous aurions utilisé beaucoup plus de force…."Premier Ministre Israélien, Ehud Barak, cité par Associated Press,
16 Novembre 2000.
"La thèse du danger d'un génocide qui nous menaçait en juin 67 et qu'Israël se battait pour son existence physique était seulement du bluff, créé et développé après la guerre." Général israélien, Matityahu Peled, Ha'aretz, 19 Mars 1972.
"Nous déclarons ouvertement que les Arabes n'ont aucun droit de s'établir sur ne serait-ce un seul centimètre du Grand Israël… La force est l'unique chose qu'ils comprennent. Nous devons utiliser la force absolue jusqu'à ce que les Palestiniens viennent ramper devant nous." Rafael Eitan, Chef d'Etat-Marjor des Forces de la Défense Israélienne - Gad Becker, Yediot Ahronot ,13 Avril 1983, New York Times ,14 Avril 1983
"Il y a une énorme différence entre nous (Juifs) et nos ennemis. Pas seulement dans la capacité, mais dans la morale, la culture, le caractère sacré de la vie et la conscience. Ils sont nos voisins ici, mais c'est comme si, à quelques centaines de mètres, il y avait un peuple qui n'appartenait pas à notre continent, à notre monde, mais qui appartenait véritablement à une autre galaxie." Président israélien, Moshe Katsav. Jerusalem Post, 10 Mai 2001.
"Les Palestiniens sont comme les crocodiles, plus vous leur donnez de viande, plus ils en veulent.“... Ehud Barak, alors Premier Ministre israélien, 28 août 2000. Repris dans le Jerusalem Post le 30 août 2000
"(Les Palestiniens) sont des bêtes qui marchent sur deux jambes." Menahem Begin, discours à la Knesset, cité dans Amnon Kapeliouk, "Begin and the Beasts". New Statesman, 25 juin 1982.
"Le sang Juif et le sang des "goys" (non-Juifs) ne sont pas les mêmes"Le rabbin israélien Yitzhak Ginsburg, concluant que tuer n'est pas un crime si les victimes ne sont pas Juives. Jerusalem Post, 19 juin 1989
"Si l'Assemblée Générale devait voter par 121 voix contre une le retour aux frontières de l'armistice (frontières d'avant juin 1967), "Israël refuserait de se plier à cette décision." Aba Eban, Ministre israélien des Affaires Etrangères. New York Times,
9 juin 1967.
"Chaque fois que nous faisons quelque chose, vous me dites que l'Amérique fera ceci ou fera cela… Je vais vous dire quelque chose de très clair : Ne vous préoccupez pas de la pression de l'Amérique sur Israël. Nous, les Juifs, contrôlons l'Amérique, et les Américains le savent." Le Premier Ministre israélien, Ariel Sharon, 3 octobre 2001, à Shimon Peres, cité sur la radio Kol Yisrael..
"Parmi les phénomènes politiques les plus inquiétants de notre temps, il y a l'émergence, dans l'état nouvellement créé d'Israël, d'un Parti de la Liberté (Herut), un parti politique très proche, dans son organisation, ses méthodes, sa philosophie politique et son appel social, des Nazis et des partis fascistes." (Begin et Yitzhak Shamir qui étaient membres de ce parti sont devenus Premiers Ministres). Albert Einstein, Hanna Arendt et d'autres Juifs Américains célèbres, ont écrit dans le New York Times, pour protester contre la visite en Amérique de Begin, en décembre 1948.
"Nous devrons affronter la réalité qu'Israel n'est ni innocent, ni rédempteur. Et que lors de sa création et de son expansion, nous, les Juifs, avons créé ce dont nous avons souffert historiquement : une population de réfugiés dans une Diaspora." Martin Buber, Philosophe Juif, s'adressant au Premier Ministre Ben Gurion sur le caractère moral de l'Etat d'Israel en faisant référence aux réfugiés Arabes en Mars 1949
"Quand nous (disciples du Judaïsme prophétique) sommes retournés en Palestine… la majorité des Juifs ont préféré apprendre d'Hitler plutôt que de nous." Martin Buber, au public de New York, Jewish Newsletter, 2 Juin 1958.
"Le pouvoir légal d'Hitler était basé sur le "Décret de Loi", qui était voté tout à fait légalement par le Reichstag et qui permettait au Fuhrer et à ses représentants, en langage simple, de faire ce qu'ils voulaient, ou en langage juridique, de publier des décrets ayant pouvoir de Loi. Exactement le même type de loi votée par la Knesset (le Parlement Israélien) juste après la conquête de 1967, accordant au gouverneur israélien et à ses représentants le pouvoir d'Hitler, qu'ils utilisent d’une façon Hitlérienne." Dr. Israel Shahak, Président de la Ligue israélienne pour les Droits de l'Homme et les droits civiques, survivant du camp de concentration de Bergen Belsen, commentant les Lois d'urgence de l'armée israélienne suite à la Guerre de 1967. Palestine, vol. 12, Decembre 1983.
"Si nous devions admettre des réclamations suite aux conquêtes de milliers d'années, le monde entier serait sens dessus dessous." Lord Sydenham, Hansard, Chambre des Lords,
21 Juin 1922.
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