L'ambassadeur d'Israël a été convoqué samedi à Ankara pour se voir transmettre une note officielle de protestation contre des propos d'un haut responsable de l'armée israélienne, a annoncé le ministère turc des Affaires étrangères.
La Turquie réclame une "clarification urgente" au sujet de déclarations du général Avi Mizrahi, responsable du quartier général de l'armée israélienne, jugées "inacceptables" par Ankara car elles contiennent des "affirmations et des sottises visant notre Premier ministre et notre pays", selon un communiqué du ministère.
Des médias turcs avaient rapporté vendredi que le général Mizrahi, répondant aux critiques de hauts responsables turcs sur la dernière offensive israélienne contre Gaza, avait déclaré que le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan devrait "d'abord balayer devant sa porte", faisant allusion aux massacres d'Arméniens sous l'Empire ottoman et au problème des Kurdes en Turquie.
Selon le communiqué d'Ankara, l'armée turque juge les propos du général israélien "excessifs, fâcheux et inacceptables".
"Nous attendons de l'état-major israélien, dont nous voulons croire qu'il attache de l'importance aux relations avec les forces armées turques, une clarification à ce sujet", poursuit le texte.
Dans un communiqué publié samedi soir, l'armée israélienne a affirmé que les propos du général Mizrahi n'exprimaient pas la position officielle de l'armée.
"Faisant référence aux critiques de la Turquie (sur l'offensive israélienne dans la bande de Gaza), le général Mizrahi a tenu des propos pouvant être interprétés comme une critique du passé de la Turquie", affirme le communiqué.
"Le porte-parole de l'armée israélienne souhaite clarifier que cela n'est pas la position officielle de l'armée", précise le communiqué.
M. Erdogan a fustigé quasi-quotidiennement l'offensive menée par Israël en décembre et janvier contre la bande de Gaza, ce qui a créé des tensions dans les relations entre les deux pays liés depuis 1996 par un accord de coopération militaire.
Le 29 janvier, M. Erdogan avait laissé éclater sa colère au Forum économique mondial à Davos (Suisse) en quittant avec fracas un débat public sur le conflit de Gaza auquel assistait le président israélien Shimon Peres.
1 commentaire:
le barbare de Sion qui utilise la parabole de la paille et de la poutre contre les turcs, elle est bien bonne !
C'est l'inversion de la paille et de la poutre en somme !
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